Le beau se révèle partout. Je l'attrape à coups de coeur...

lundi 8 septembre 2008

La mer qu'on voit changer...

Je peux passer des heures en bord de mer, sur les rochers, sur le sable.
Il n'y a pas spectacle naturel plus changeant d'une minute à l'autre. Tout participe à cette métamorphose : le minéral, la vapeur d'eau, la marée...
Premier diptyque de photos :
La Tempête et le calme, l'humidité et la chaleur, des rondeurs minérales et des lignes horizontales, une quasi monochromie et des juxtapositions de couleurs franches.






Deuxième diptyque de photos :
Des mouvements perpétuels : d'un côté les roches semblent s'éroder et se déplacer, de l'autre les goélands sont les seuls acteurs à évoluer précipitamment.
Des courbes et des lignes : d'un côté tout s'interpénètre, de l'autre tout garde son identité et son indépendance (les voiliers ou les goélands pourraient être absents sans rien changer fondamentalement au spectacle).









Peintre amateur, j'ai tenté de traduire des atmosphères de bord de mer.
Chacune de ces études a nécessité l'élaboration d'une nouvelle palette et une nouvelle manière d'appliquer l'huile sur la toile.

Mon point d'attache est Carolles.
Il y a là une falaise qui ferme la baie du Mont Saint-Michel au Nord. Falaise sauvage : étape d'oiseaux migrateurs, lieu de prédilection de plus de 400 espèces de papillons...
Cette falaise est tranchée au couteau par une vallée (la vallée du Lude) et protège une petite plage de galets et de roches où il est encore possible de trouver des étrilles, des tourteaux, des huîtres...
Carolles, c'est aussi un immense plage de sable fin qui s'étend sur près 11 kilomètres vers le Nord jusqu'à la pointe du port de Granville.

Les marées, gigantestesques d'amplitude, règlent la vie de tous les amoureux de ce bord de mer.
Maréee montante par fort vent.

Les embruns précèdent l'eau à l'assaut du luisant.
Vous êtes trempés de la tête aux pieds, vous êtes salés à tel point que la peau vous pique.
La vapeur d'eau est perceptible et bouche votre vision de l'horizon.
Bonheur !
J'ai tenté de trascrire la force des éléments.




Coucher de soleil en hiver.

Les éléments ne se distinguent plus; l'eau, les vapeurs, la lumière...
Il fait froid.
Pour rendre cette atmosphère, j'ai peint cette huile comme une aquarelle (j'ai dilué les pigments à l'essence de térébenthine).




Rochers après un gros grain.


Au pied de la falaise, les amoncellements de schiste et de granit sont érodés par les marées et forment des cavités qui recueillent une faune marine sans pareils.
C'est là une vision du minéral qui "sort la tête de l'eau".





Vague de marée montante

La puissance d'une marée montante est incroyable, même par temps calme et estival.

Les vagues au lointain poussent et donnent de l'energie à celles qui envahissent mètre après mètre la plage.
C'est cette construction de puissance que j'ai voulu rendre en ôtant toute perspective à ce travail.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci beaucoup pour cette bouffée d'oxygène.
Un vrai moment de plaisir

Vivement les prochains ajouts

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